Election présidentielle 2025 : si un candidat ne répond pas à ces questions, qu’il oublie une fois l
#Komiaza.com - Les candidats qui embrouillent les gens avec des livres-là et les choses attrapées en l’air en l’air-là, les citoyens ne peuvent pas vous faire confiance. Vous devez nous parler en nous regardant dans les yeux. Il n’y a plus de pardon. On a trop souffert aveuk vos manières de racoleurs-là, vos manières de menteurs officiels.
D’abord la population ne veut plus qu’on dise qu’elle est le peuple. C’est avec xa qu’on l’a toujours trompée. Quand elle revendique l’appellation « citoyens », c’est parce que ses devoirs vont aveuk ses droits. Donc il faut dire « citoyens » au lieu de « peuple ».
Nous avons vu les questions qui préoccupent les citoyens. Ils veulent que chaque candidat à l’élection présidentielle dise clairement aux gens ce qu’il promet s’il est élu. C’est suxa qu’on va juger celui qui incarne mieux les aspirations des citoyens pour départager les candidats.
- La politique agricole
- Politique foncière
- La politique fiscale et budgétaire
- Politique de financement du développement
- La politique de l’endettement
- La politique minière et énergétique
- La politique de l’éducation et de la formation
- Politique de l’emploi, du travail
- Politique des investissements publics
- Politique de la santé
- Politique de coopération avec les pays amis et les institutions internationales
- Politique de sécurité nationale
- Politique sociale et de la famille
- Politique sportive et touristique
- Politique administrative
- Politique de la chefferie traditionnelle et coutumière
- Politique commerciale
- Politique scientifique et technologique
- Politique culturelle et mentale
- Politique électorale
- politique de la bonne gouvernance
Les discours centrés sur ces points sont attendus et seront notés pour faire des recommandations pendant la campagne électorale. C’est vrai qu’il y aura une campagne des candidats, mais si vous faites chier, il y aura aussi une campagne de consignes de votes menés par des voix libres.
Parce que les Camerounais ne veulent plus avoir des dirigeants qui ne sont pas des exemples. Des dirigeants macabo. On veut avoir des responsables crédibles, patriotes et épris de justice sociale. On ne veut plus des dirigeants qui préfèrent la soumission à l’étranger à bonne gouvernance du pays.
Depuis plus de 50 ans nous avons confié notre destin aux dirigeants qui ne nous sommes pas redevables. Une fois qu’ils obtiennent le pouvoir, ils nous traitent moins que des esclaves. Cela doit s’arrêter maintenant.
Même ceux qui parlent seulement à la télé-là, on ne vous connait pas. On ne peut pas faire confiance à quelqu’un n’a jamais vu au marché. Il faut apprendre à marcher ici dehors jouska on vous voit. Il faut faire comme les autres et savoir que l’affaire que vous cherchez-là est trop gros pour qu’on prend xa pour vous jeter aveuk.
Texte : Augustin Roger MOMOKANA
Photo : ARM