#Komiaza.com - La Journée Mondiale de la Liberté de la Presse samedi 3 mai 2025 était placée sous le thème : « Informer dans un monde complexe : l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et les médias ».
Il y a un traitre dans les médias au pays. Qui est parti dire à Reporters Sans Frontières (RSF) que les médias camerounais sont aux mains de personnalités politiques ou du monde des affaires ? Pour dire que les journaux au pays ne parlent plus que ce que les hommes politiques et les hommes d’affaires ont demandé. Qui est allé là-bas trahir que « les professionnels de l’information » au pays « évoluent dans un environnement hostile et précaire » ? Si la personne ne se lève pas pour dire que « me voici », on doit boire le cadi pour trouver la personne. www.sinotables.com est mort parce que personne n’a voulu l’assister, malgré tout ce qu’il a fait pour ce pays.
Et quand Reporter Sans Frontières dit que la presse est entrain de mourir les traitres-là disent que xa fait quoi ? Qu’il y a les réseaux sociaux. Est-ce que les réseaux sociaux font ce que les médias font ? « Les médias sont aujourd’hui pris en étau entre la garantie de leur indépendance et leur survie économique.» Quand on dit que quelque chose est au rouge xa ne veut pas dire que c’est dans le coma ?
Mais écoute bien ceci : les réseaux sociaux sont le dépotoir d’ordures qui a gagné le Climador-là. Le Climador c’est quand tu pars au quartier Vallée en passant par Paid Ground. Les gens du quartier-là vont gagner la coupe du monde des ordures. Je voulais dire les médias sont le supermarché de l’information.
Maintenant, pourquoi les médias sont tombés dans le coma ? C’est parce que l’argent est devenu trop rare dehors, jouska même les gens qui donnaient l’argent aux médias ont dit qu’ils ne peuvent plus donner parce qu’ils peuvent tomber à terre. Même les sociétés qui vendent l’aire-là ne donnent plus la publicité, sauf si tu es dans leurs marches.
Vous comprenez pourquoi les gens se plaignent que wo les médias au Cameroun sont seulement entrain de faire la publicité des gens ou entrain de détruire quelqu’un. Donc tu pars voir un journal tu lui donnes ton argent, tu dis que « descends-moi le type-là ! Il se prend même pour qui ? Fais comme je dis et j’ajoute l’argent ! » C’est comme xa. C’est mauvais, mais on est pas encore arrivé au niveau du Nicaragua où le président de la République, Ortega-Murillo a interdit les médias indépendants, que si un journal veut encore vivre c’est pour chanter sa chanson.
Jouska dans le classement de Reporters Sans Frontières-là, le Cameroun est avant dernier sur 112 pays. Je ne dis pas que j’ai compté un, deux, trois, quatre, cinq, jouska 112 avant qu’il est avant dernier. C’est-à-dire qu’il est « Difficile » et après lui il y a seulement « Très grave ». Devant lui il y a les « problématique », « plutôt bonne », « bonne ». Pour classer comme xa ils ont regardé le côté économique, le côté politique, le côté social, le côté légal, le côté de la sécurité.
C’est mauvais jouska si les médias ne font pas eux-mêmes attention, ils vont seulement jeter les bics, les micros et les claviers. Quand je parle comme xa certains vont dire « va là-bas ! Tu connais quoi ? Nous n’avons pas l’argent où ? Si ne sais pas comment faire pour avoir ta part dégage ! » Le dehors n’est pas bien.
Reporters Sans Frontières dit que les seul pays où la situation des médis n’inquiète personne c’est la Norvège. Il y a aussi l’Estonie, les Pays-Bas et la Suède. On lui demande que les Etats-Unis fassent comment ? Il dit que yiiiiiiiiiiiii c’est devenu la catastrophe là-bas. L’argent est devenu rare dans le pays-là jouska l’Agence des États-Unis pour les médias mondiaux (USAGM) dit qu’elle n’a pas l’argent à donner aux médias. Que chacun fait comme il veut.
« Dans 160 pays des 180 pays analysés par RSF, les médias ne parviennent pas à atteindre une stabilité financière ». Face à cette vie dure, les médias du ont deux choix : vendre leur âme au diable ou changer de métier pour faire ce qui donne l’argent. C’est tout.
RSF a fait une proposition en 11 points. Il s’agit d’un New Deal pour le journalisme pour une refondation du secteur des médias d’information.
Texte : Augustin Roger MOMOKANA
Photo : ARM