Féminisme : les Etats africains doivent arrêter de cautionner toute politique qui discrimine l’homme

Féminisme : les Etats africains doivent arrêter de cautionner toute politique qui discrimine l’homme

#Komiaza.com - De la violence basée sur le genre (VBG) aux campagnes pour l’intégration de la femmes dans les sphères décisionnelles en passant par la création des lobbies spécialisée telle la journée internationale des droits de la femme, l’Afrique est le théâtre de grandes manipulations contre l’homme.

Qui veut réduire l’homme en élevant la femme construit une société déséquilibrée, une société où l’homme sera une victime plutôt qu’un partenaire social respectable et respecté, au même titre que la femme.

Les arguments autrefois réels, mais qui continuent à servir de prétextes à la construction d’une société discriminante et des inégalités, sont désuets. Grâce à l’égalité de fait proclamé par les Constitutions des Etats, grâce au principe de l’éducation pour tous, grâce à l’ouverture de la politique sans discrimination, la femme, peu importe le coin où elle se trouve, peut se fixer des objectifs et les réaliser sans avoir à subir des sanctions masculines. 

La voix de la femme ne souffre d’aucune entrave réelle, si ce n’est le fait de la volonté de la femme même. Il y en a qui refuse tout engagement politique, tout comme certaines s’engagent au point de prendre les devants. Elles sont sur le chemin, et elles devraient se montrer aussi intrépides que le sont les hommes quand il faut discuter la nourriture.

L’on attend à voir des femmes prendre les devants lorsqu’il faut proposer des listes pour les élections municipales ou législatives, on aimerait que des femmes se positionnent pour la présidence de la république, on aimera qu’à l’issue des formations du gouvernement si la représentativité de la femme n’est pas importante, qu’elles dénoncent la discrimination à très haute voix, on aimerait voir les femmes présider le parlement, diriger de grandes entreprises, être à la têtes des hautes cours de justices. On aimerait voir les femmes briller sur la scène politique comme celles qui sont sur la scène sportive.

Dans les universités et les grandes écoles, dans toutes les filières, les femmes sont présentent et aussi brillantes et parfois plus que les hommes. Ça ne sert à rien de vouloir soulever la femme en rabaissant l’homme. Les batailles contre les harcèlements et les violences de toutes sortes ne doivent pas occulter le grand boulevard sur lequel marche la femme dans notre société contemporaine.

Il est judicieux de constater que l’occident finance à coup de milliards des combats qui n’aident pas l’Afrique à se développer : en quoi les milliards sur le compte de la lutte contre les VBG aident-elles l’Afrique à se développer ? En quoi les milliards investit dans la promotion des droits spécifiques de femmes aident-ils le continent à se développer ? Si au contraire cet argent était investi pour octroyer des bourses, pour financer l’entrepreneuriat féminin, pour renforcer le partenariat femme-homme,  si ces milliards pouvaient servir au transfert de technologies, si ces milliards pouvaient servir à financer les programmes de leadership à parité homme-femme établi !

Augustin Roger MOMOKANA