Komiaza va parler un peu de comment il voit les jeux universitaires du Cameroun depuis que xa a commencé. Peut-être on fait comme xa vous ne savez même pas que la crise économique des années 1990 avait renversé les jeux universitaires-là. C’est pouxa qu’on a attendu jouska 1998 et les JU se sont remis debout sous le thème « jeux de la relance ». Vous savez quoi ? C’est l’Université de Dschang qui a accueilli xa. Donc l’université de Dschang est tout là pour prendre le risque.
Comme la Covid-19 a vu l’Université de Dschang prendre xa, elle est sorti cougna cougna pour venir se tenir devant et dire que organisez xa je vois. C’est comme xa qu’on a encore fui pour se cacher par peur de mourir de la maladie-là. Pouxa la pandémie du Covid-19 a empêché l’organisation de l’édition des JU 2020. On attendu n’importe comment les gens mourraient seulement, jusqu’à ce n’est que en 2023 que la compétition a été encore organisé à Ngaoundéré. Xa c’était la 23ème édition. Sachez que la naissance la réforme coincide avec la 25ème édition. Je veux seulement dire que en 2026 à Ebolowa xa sera la 25ème édition. Les gens ont pris le virage comme xa que où est d’abord le bilan des 24 éditions passées?
Des jeux dynamiques par la multiplicité d’acteurs
On doit même vous dire les objectifs des Jeux Universitaires-là. C’est les gens qui avaient créé xa qui avaient dit que xa sera comme xa et xa doit être comme ils avaient dit, même comme pour la relance en 1998 on a dit que les objectifs sont entre autres:
- organiser annuellement les finales des JU ;
- lutter contre le dopage et la fraude en sport ;
- préparer la participation des institutions nationales d’enseignement supérieur aux rencontres internationales ;
- réhabiliter et pérenniser les infrastructures sportives existantes.
Après on est allé à Garoua en 2024 pour la 24ème édition sous le thème : « sport universitaire et professionnalisation, atouts majeurs pour une université entrepreneuriale ». Ce qui m’amuse est que dans leurs discours les organisateurs tracent toujours les orientations des échéances à venir. Pouxa le ministre d’Etat, ministre de l’enseignement supérieur avait dit dans son discours de clôture qu’un nouveau format sera mis sur pied en 2025. Nessa nous sommes déjà dedans ? C’est xa qu’on appelle Championnat Zonal Universitaire (CHAZU).
Les championnats zonaux universitaires sont organisés par la Fédération nationale du sport universitaire (FENASU) et ses multiples acteurs partenaires. On va jouer xa dans 04 zones : La zone A, constituée de l’Adamaoua, le Nord, l’extrême-Nord. La zone B composée du Centre, sud et de l’Est. La Zone C compte les régions du Littoral et du sud-ouest. LA Zone D est comprend les régions du Nord-Ouest et de l’Ouest. Oui c’est comme xa.
Voilà que le 1er Championnat Zonal Universitaire s’est tenu à Dschang du 26 au 29 Avril 2025 pour le compte de la Zone D. On vous dit que les autres zones organiseront leurs compétitions, respectivement le 29 Mai et le 1 er Juin 2025 à Maroua pour la Zone A ; du 02 au 06 Juillet 2025 à Bertoua concernant la Zone B, et enfin du 24 au 28 Juillet 2025 à Buea pour la Zone C. donc que Maroua là se préparer très bien pour ne pas chier suxa.
Les impacts de la nouvelle formule
Bon. Ce nouveau format des jeux universitaires tel que les Fame NDONGO, les TSAFACK NANFOSSO et leurs amis ont pensé lors des résolutions de la 7ème session du conseil fédéral de la fédération nationale du sport universitaire (FENASU) tenue le 07 Février 2024 porte des impacts positifs. Il y a la politique suxa, on ne vous dit pas. Parce que vous allez encore à crier vos choses des opposants-là. Il s’agit, selon le politique, de :
- faire jouska les couts autrefois onéreux avec la méga-formule soient mbindi;
- faire que tous les camerounais disent que oui xa c’est notre chose;
- donner la possibilité aux mbindi universités de venir aussi là;
- faire jouska les jeux deviennent plus grands, avec une compétitivité sportive, ludique, culturelle et organisationnelle que personne ne peut discuter;
- faire que si aujourd’hui c’est à Dschang, demain xa peut être à Bamenda;
- donner la chance aux étudiants de voyager dans leurs pays. Il y a les gens qui veulent aller au Canada alors qu’ils ne sont jamais allés à Bamenda.
C’est comme xa que la compétition universitaire new-look permet d’éliminer les faibles pour que les forts se tamponnent en 2026 à Ebolowa pour la phase finale. Ils ont dit xa que s’appelle Finale Nationales des Jeux Universitaires du Cameroun (FINAJU). On attend beaucoup que Ebolowa 2026-là vient on voit ce que xa va donner.
Les impacts négatifs
Les jeux universitaires sont nés pour permettre au Cameroun de développer aussi les infrastructures sportives universitaires. Mais demandons ce que les gens font quand les jeux sont finis à Dschang. Vous allez voir comme ils vont abandonner le Complexe Olympique Jean Louis Dongmo à la brouille jouska ont pourra venir chasser les hérissons. Vous n’avez jamais honte. On dit xa pour que vous voyiez comment vous pouvez faire pour créer une structure pour gérer les stades après les jeux. Les gens pourront venir louer pour faire les messes, pour se marier, pour jouer les matches, pour s’entrainer. On ne dit pas xa pour que demain vous commencez à demander aux gens de louer les champs de patate pour le 2-zéro hein.
Il ya d’autres problèmes qu’on voit venir. On va poser une question au président TSAFACK NANFOSSO et même au Ministre FAME NDONGO qui se vantent beaucoup avec xa là : qu’est-ce que vous allez faire quand un gars qui a joué le championnat passe son diplôme et quitte l’université ? Vous voyez que à Ebolowa on pourra avoir des sportifs qui n’ont pas participé à la qualification de leur université noor. Ou bien vous accepté que pour la finales nationale, une équipe qualifié peut se renforcer aveuk les meilleurs sa zone sans être disqualifiée. Si le gars quitte Dschang pour aller étudier à Ngaoundéré, il fait comment ? Il peut revenir compétir pour Dschang, ou il va être dans l’équipe de Ngaoundéré ? On a peur que vous êtes entrain de cultiver le champ des MERCENAIRES.
En tout cas où est pour nous dedans. Nous disons seulement NON à la décontextualisation du diptyque sport-entreprise dans les universités. Parce que les étudiants viennent pour étudier et non pour jouer. Mais comme le sport a donné l’argent aux Samuel Eto’o, Song Bahanag, Vincent Aboubakar, Choupo Motting, et les autres jouska on voit, on accepte que les étudiants font aussi le sport-là. On ne sait jamais là où sort la chance de quelqu’un.
Texte : SM Jaurès Mbock
Photo : UDs
